Le parc de la Gatineau rime avec plein air. Imaginez un endroit où vous pouvez faire du vélo de route et du vélo de montagne et de la randonnée pédestre. Un endroit où vous pouvez canoter, camper, ou vous baigner.
Imaginez un endroit où vous pouvez jouer aux ornithologues et vous laissez aller à votre passion de la photographie. Ou faire un pique-nique en forêt et donner rendez-vous dans un refuge rustique pour un souper entre amis.
L’hiver, son manteau blanc permet aussi de pratiquer le ski de fond, du ski alpin et de la raquette l’hiver.
Vous pouvez faire tout cela à 15 minutes de la maison pour ceux qui demeurent autour du parc. Emballant. Il est en effet difficile de cacher son enthousiasme.
Son impressionnant réseau de sentiers de quelque 200 kilomètres répond aux attentes des plus exigeants. Ses promenades permettent d’y circuler à vélo ou en automobile. Le cadre est enchanteur. Le parc de la Gatineau est sans contredit un endroit où il fait bon se retrouver.
Du plein air à deux pas du travail
Il est possible en effet de quitter le bureau en veston et se retrouver une demi-heure plus tard en train de canoter sur un lac tranquille. Évidemment, si votre canot n’est pas déjà sur le toit de votre voiture, il faudra compter un peu plus de temps. Lors des beaux jours d’été, il n’est pas rare de voir des amateurs de plein air débarquer leur canot au lac Meech. Canoter en fin de journée. Observer un couple de huard au moment où le soleil s’apprête à disparaître à l’horizon. Voilà une expérience unique qu’il est difficile de reproduire si près d’un grand centre urbain.
La question n’est pas de savoir quelle activité de plein air on peut y pratiquer. Plutôt lesquelles sont impraticables. Pour le découvrir, rien de mieux que de se rendre sur place. On peut aussi visiter le site Web de la Commission de la capitale nationale. Cet organisme public est responsable de la gestion du parc.
Saviez vous que…
Si le parc de la Gatineau est un joyau, c’est grâce à l’ancien premier ministre canadien William Lyon Mackenzie-King. Pendant près de 50 ans, soit de 1903 à 1950, il fera en effet des collines de la Gatineau son refuge estival. Kingsmere deviendra le projet de toute une vie. C’est notamment parce qu’il était inquiet de la surexploitation forestière dans les environs qu’il décida de la création, le 1er juillet 1938, du parc fédéral de la Gatineau. À sa mort, il légua son domaine champêtre de 231 hectares au peuple canadien. Découvrir ce domaine, c’est découvrir la naissance d’un parc extraordinaire qui compte aujourd’hui 361 kilomètres carrés, à 15 minutes du centre-ville de Gatineau.