Le parc national de Plaisance: entre baies et marais

Le harle couronné est au nombre des oiseaux que l'on peut observer au printemps.
Le harle couronné est au nombre des oiseaux que l’on peut observer au printemps. Photo : Yves Lusignan

Le parc national de Plaisance n’est pas le plus spectaculaire du point de vue géographique, mais il est sans conteste un endroit de choix pour les ornithologues.

Avec ses baies, ses étangs et ses marécages, les bernaches, hérons, balbuzards, pygargues à tête blanche et harles couronnés, pour ne nommer que ceux-là, sont en effet au rendez-vous tous les printemps.

Baies et marais

Les tortues sont faciles à observer dans les nombreux milieux humides.
Les tortues sont faciles à observer dans les nombreux milieux humides.
Photo : Yves Lusignan

Le parc national est une enfilade de baies et de marais. C’est le paradis des tortues. Elle est d’ailleurs le symbole du parc. On peut assister à la ponte tous les mois de juin.

Le castor est un autre habitué du parc. On en dénombre plus de 300 ! Il est facile d’en observer.

Les amateurs de vélo peuvent aussi y trouver leur compte. Ils peuvent emprunter les sentiers spécialement aménagés, sur une distance de 30 kilomètres.

Non loin de là, mais l’extérieur du parc, les chutes de Plaisance sont rien de moins que spectaculaires au printemps.

L’endroit est facilement accessible. Il se trouve en effet à environ une heure de Montréal. Il suffit simplement d’emprunter l’autoroute 50 à la hauteur de l’autoroute 15, direction nord.

L’organisme Canards Illimités a joué un grand rôle dans la préservation des milieux humides de cette région, en achetant des terres au fil des décennies. Au final, cela a permis de créer cet endroit unique.

Louis Grégoire, photographe

Louis Grégoire est un photographe amateur de Gatineau en Outaouais qui sait capter, parfois avec humour, les petits et grands moments de la faune et de la flore. Ce diaporama de photos dans le parc national de Plaisance ne donne qu’un aperçu de son talent.